
\\ L'EQUIPE DU FESTIVAL //
Ils et elles travaillent avec La Semaine Classique du Lavoir

MICHELE PIERRE / Directrice artistique du festival et du Ponton des Arts, structure productrice du festival
Michèle Pierre est une violoncelliste qui s'épanouit dans diverses formations, allant du répertoire classique au jazz en passant par le tango.
Diplômée du CNSMDP, elle se produit aujourd'hui en tant que soliste, chambriste et au sein de formations allant du classique à la musique contemporaine en passant par les musiques improvisées (Duo Brady, Bleue Quintet).
Elle fonde en 2020 Le Ponton des Arts avec Paul Colomb, Guillaume Ulmann, Juliette Ruez et Marie-Annick Camenen, pour organiser des évènements culturels à Paris, pour soutenir des projets artistiques et pour aller à la rencontre d'autres publics (détenus, jeune public, élèves des conservatoires).
©Lusankar Productions

THIBAULT JEANMOUGIN / Co-fondateur du festival
Ayant étudié l'art dramatique à l'atelier International de Théâtre Blanche Salant et Paul Weaver, il etudie le jeu avec Laura Benson et le théâtre corporel avec Sergi Emiliano i Griell. Il est sélectionné et passe deux ans à etudier au sein de la masterclasse de Blanche Salant, et se forme aux techniques de mime d'Etienne Decroux avec la compagnie troisième generation. Il co-fonde la compagnie La loi de la jungle avec J.-A. Bigarnet.
En 2017, il rejoint l'équipe du Lavoir, participe à sa renaissance et en devient le directeur artistique. Il est aujourd'hui le directeur artistique du Théâtre Albert Camus de Maurepas.
©Vincent Vesperant

MARIE VÈVE / Accompagnement et coordination des actions culturelles
Persuadée que la culture est avant tout une rencontre des publics, des artistes et des territoires autour d’un objet commun, une volonté de transmettre et enfin une manière de s’inspirer mutuellement, Marie Vève s’est naturellement tournée vers l’éducation artistique et culturelle et sa puissance constructive. A la suite de 10 années d'expériences dans différentes institutions et associations culturelles, elle crée Estampille Culture et propose d'accompagner artistes, associations et territoires au développement et à la structuration de leur activité.

GUILLAUME ULMANN / Vidéaste, journaliste, secrétaire du Ponton des Arts
Musicien amateur et journaliste de profession (France 24, Actu Parlementaire, S Mag, Télé Girafe), Guillaume est un amoureux des arts et il met souvent son métier au service de la promotion de la culture. Lorsqu'il n'est pas en reportage pour France 24 ou en voyage avec son think tank Argo (labo d'idées sur la politique étrangère), il monte sur scène avec le groupe Pétosaure ou réalise des vidéos et des reportages pour la Semaine Classique du Lavoir et ses artistes !

LAURA WU / Chargée de production et administratrice du Ponton des Arts
Flutiste depuis l'enfance, musicienne amateure aujourd'hui, Laura Wu a travaillé dans de nombreuses associations culturelles et sociales.
Particulièrement engagée pour la diffusion des musiques de création et la rencontre avec des publics très diversifiés (Jeune public, public d'hopitaux et d'Ehpad, public de centres de détention...) elle rejoint le Ponton des Arts en 2022.
Laura est également compositrice de musique électronique.
©Kasha Mechanicka

LUSANKAR PRODUCTIONS / Vidéaste, photographe
Lusankar Productions est né d’un désir : sublimer la musique classique en images. Son et lumière sont des vibrations, et nous souhaitons les faire entrer en résonance avec modernité.
Armen Doneyan, lui-même musicien classique professionnel, est à l’origine de ce projet. Parce que cet univers est aussi le sien, il lui tient à cœur.. Cela inscrit Lusankar Productions dans une démarche engagée :
donner un visage moderne à la musique classique et ainsi permettre aux interprètes de transmettre leur art au plus grand nombre. www.lusankarproductions.com
contact@lusankarproductions.com

MASHA MOSCONI / Photographe
Masha Mosconi est déjà une musicienne aguerrie quand elle découvre la photographie en 2016 . Elle sent très vite que l'appareil sera son nouvel instrument, elle compose ses séries photographiques telle une partition, lecture personnelle et accessible, en résonance avec son univers musical. Masha est la photographe officielle du Concours Long-Thibaud-Crespin (2018), son travail ne s’arrête pas à la photographie musicale, mais cette sensibilité de musicienne ne la quitte pas lorsqu’elle envisage portraits, natures mortes, paysages. et elle intègre l'Agence Studio Hans Lucas.

ANNE-LISE JACOBSEN / Graphiste
Anne-Lise est graphiste et directrice artistique et a conceptualisé l’identité visuelle du festival.
Avec un parcours varié alliant les Arts Appliqués à la Communication et au Marketing, elle est aujourd’hui domiciliée à Copenhague et responsable de l’image de marque d’un des plus important e-commerce du Danemark spécialisé dans la librairie.
Anne-Lise travaille aussi en tant qu’indépendante pour divers projets artistiques et culturels aussi bien au Danemark qu’en France.

NORAH FIROAGUER / Réalisatrice du "Podcast de La Semaine Classique du Lavoir"
Autodidacte dans l’âme, Norah opère sans cesse des va-et-vient entre la musique, les arts plastiques et le spectacle vivant, grâce à son médium de prédilection: son micro. C’est au lycée qu’elle découvre le podcast et décide de tendre son micro à celles et ceux qui font l’art d’aujourd’hui, en y ajoutant toujours une dimension intime et sociale
.
https://norahfiroaguer.wixsite.com/home
\\ Nous remercions infiniment Armen Doneyan qui a co-créé le festival
et organisé les deux premières éditions avec Michèle Pierre //
À destination des artistes et agents artistiques qui souhaitent proposer une programme :
Pour proposer un concert à La Semaine Classique du Lavoir, merci d'écrire à lasemaineclassiquedulavoir@gmail.com en envoyant un dossier de présentation de l'ensemble ou du projet, une vidéo et une fiche technique.
Merci de ne pas contacter les membres de l'équipe du festival via les réseaux sociaux, ni par téléphone.
L'équipe du festival se réunit plusieurs fois par an pour écouter et regarder chaque projet un par un et décider de la programmation. Le festival reçoit énormément de très belles propositions artistiques, il est donc impossible de répondre favorablement à tout le monde.

\\ QUESTIONS À MICHÈLE ET THIBAULT //
Thibault, comment vous est venue l'idée de mettre en place une semaine dédiée à la musique classique dans votre théâtre, le Lavoir Moderne Parisien ?
(Thibault) Nous avions reçu le duo Solea (Michèle Pierre et Armen Doneyan) en 2018 pour la sortie de leur premier album. Tout d'abord, la qualité artistique de ce duo et sa sensibilité m'ont tout de suite séduit. Nous nous sommes également rendus compte que l'acoustique de la salle (en bois et en pierre) était idéal pour de la musique classique non amplifiée. Le lieu atypique sortait aussi cette musique des lieux habituels et des sentiers battus. Très vite le courant est passé entre nous, et je leur ai proposé d'organiser le premier festival de musique classique au Lavoir Moderne Parisien. La semaine classique du Lavoir était née.
Michèle, le Lavoir Moderne Parisien est un lieu un peu différent des salles de musique classique habituelles, quelle a été votre réaction à la proposition de Thibault Jeanmougin ?
(Michèle) J'ai tout de suite adoré l'idée que la "sphère classique" puisse investir un lieu comme le Lavoir. Chaque soir, il vibre au son d'une pièce de théâtre, d'une lecture, d'un débat ou d'un concert de musique du monde. Cela est grisant de s'inviter entre ses murs le temps d'une semaine.
Mon ambition est à la fois de faire venir un public de mélomanes et de leur proposer un nouvel écrin aux musiques qu'il aime et connait bien, mais également de réussir à donner envie aux personnes qui ne connaissent pas le répertoire classique de venir le découvrir au festival.
Le Lavoir a une âme incroyable ; il y est particulièrement propice d'écouter de la musique classique, l'acoustique est parfaite pour ce répertoire et la jauge intimiste permet une grande complicité entre les artistes et le public. De ce fait, les oeuvres classiques y sont particulièrement mises en valeur.
Mais dans le même temps, et du fait qu'il soit dénué de tous les "codes" de la musique classique, il est également un excellent terrain d'accueil pour le public qui découvre ce répertoire pour la première fois.
Vous ne programmez cependant pas que de la musique classique dans votre festival !
(Michèle) En effet ! J'aime profondément la musique classique, et je suis heureuse d'avoir dans les mains un festival qui me permette de faire vivre ce répertoire. C'est pour moi un vrai cheval de bataille que de défendre ce répertoire, ce avec des artistes ultra talentueux-ses, et de le programmer dans un endroit convivial, cool, ouvert, inclusif, où on peut boire un coup, et où tout le monde à sa place.
Mais je trouve ça aussi très intéressant, tout en partant de cette base classique, de cultiver des mélanges et des rencontres. D'ailleurs, une programmation plus ouverte reflète aussi qui sont les artistes d'aujourd'hui, et souvent ce que souhaite le public.
Autour de moi les musicien(e)s pratiquent souvent plusieurs styles de musique. Quelques exemples : le violoncelliste Paul Colomb, diplômé de la Haute Ecole de Lausanne, a développé, en plus de ses projets "classiques", un concert où le violoncelle rencontre l'électronique et dans lequel il compose et improvise ; le compositeur invité de la 2e édition, Mathias Duplessy, est lui même musicien de jazz, et joue des instruments traditionnels du monde entier ; la violoniste Fiona Monbet, issue du CNSM de Paris en classique, est aussi une figure emblématique du jazz. Ce que je veux dire c'est que c'est aussi intéressant de placer le curseur sur un artiste dans sa globalité et toute sa richesse qu'uniquement sur un programme ou un style de musique.
J'aime beaucoup l'idée qu'on se dise qu'un festival de musique classique est ouvert et éclectique !
Je souhaite également croiser les publics : chaque concert n'amène pas les mêmes spectateur.ices, et je trouve formidable qu'une personne venue écouter un concert en particulier reste pour le suivant et ressorte du Lavoir en ayant le sentiment d'avoir fait une belle découverte. Cette année, le public qui viendra écouter le concert de La Chica, chanteuse pop en solo avec un piano, sera invité à découvrir la pianiste classique Mathilde Nguyen dans un programme d'oeuvres de Clara Schumann.
Donc la ligne directrice du festival serait "l'ouverture".
(Michèle) On peut dire ça, oui ! L'ouverture sur d'autres styles, mais aussi au sein même de la "musique classique" : j'aimerais que le festival soit le plus représentatif possible.
"Classique" est un mot que je n'ai jamais aimé, un peu fourre-tout. Il englobe plus de 6 siècles tout de même ! Je vais essayer à chaque édition de représenter un maximum d'époques. Pour l'instant, nous sommes loin d'être parfaits, nous n'avons encore pas eu d'ensemble baroque par exemple !
Un point fort du festival est de commander à chaque édition une oeuvre écrite par un compositeur ou une compositrice (vivant-e !).
A chaque édition sa création mondiale : en 2018, l'Orchestre de violoncelles a créé "May 25th" de Robin Melchior, et en 2019, nous avons créé les "Duos pour couple de violoncelles" de Mathias Duplessy avec le Duo Brady. Cette année le festival présentera la création d' oeuvre écrite par Clara Olivares pour harpe solo interprétée par Coline Jaget.
Je tâche également de ne pas programmer que les formations "stars" de la musique de chambre : un peu de quatuor à cordes c'est merveilleux et il en faut absolument, mais des associations moins habituelles comme violon/accordéon ou flûte/guitare sont tout aussi intéressantes !